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L'identité sexuelle et l'homosexualité

L’enfant développe son identité de genre dès ses deux ans, grâce à un processus de conscience de soi. Il observe le comportement des parents, bien que l’impact soit relativement faible sur lui. 

L’orientation sexuelle correspond à l’attirance sexuelle et l’intérêt émotif envers une personne de même sexe ou de sexe opposé. C’est à cela que l’on distingue l’hétérosexualité de l’homosexualité. Cet attrait envers un des deux sexe est établi à l’adolescence, alors que son façonnage commence bien plus tôt. 

Depuis 1973, l’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale. En 2024, il existe encore des difficultés d’acceptation concernant cette divergence avec l’orientation hétérosexuelle : cette dernière est ancrée depuis la nuit de temps, et est associée à la “normalité”, en tout cas d’un point de vue biologique. De fait, la reproduction de l’espèce humaine n’est possible qu’entre deux sexes opposés, il devient alors impossible de se défaire de cette caractéristique sans diverger de la normalité sexuelle et reproductive. 

Le rôle des parents, autrefois pointé du doigt pour expliquer l’homosexualité, est depuis de moins en moins tenu comme responsable. Il est indéniable que l’environnement familial ait une influence sur l’orientation sexuelle (du fait de l’identification), mais cette dernière n’est pas déterminante : le cas échéant, les enfants de couples homosexuels seraient plus souvent touchés par des différences dans leur orientation sexuelle. D’autres études nécessitent d’être menées pour expliquer les influences sociales de l’homosexualité, ces dernières étant encore trop mal comprises. 

L’adolescence est biologiquement la période d’acquisition des caractères sexuels secondaires. Commençant avec la puberté, elle s’achève de manière plus diffuse et floue. L’adolescence est de plus en plus longue, la société actuelle implique qu’elle peut durer entre 10 ans et 24 ans. On parle même d’adulescence, alors qu’il y a plusieurs années, elle était stoppée par l’entrée dans la vie adulte et affective. Ce changement sociologique n’est par ailleurs pas sans conséquence sur les relations humaines.

Ce sujet est abordé par l'EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.
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